Les open data, le nerf de la guerre

Inclure à nouveau le citoyen dans le dialogue, lui donner l’opportunité de proposer, de commenter, de participer à la construction d’une décision ou d’une stratégie à long terme, implique de lui communiquer non seulement des informations mais aussi de lui donner accès à un nombre optimal de données.

Le principe des “open data” suscite encore craintes et inquiétudes, côté service public. Notamment en raison d’un sentiment de perte de contrôle ou de “pouvoir”. Mais comme le soulignait Pascal Poty, expert de l’Agence du Numérique, “les communes ont des données qu’elles pensent devoir garder pour elles-mêmes afin d’en conserver la maîtrise alors qu’en réalité, elles n’en font rien.”

 Mettre des open data à disposition n’est pas forcément un chantier digne de Sisyphe. Certains types de données sont quasi anodins. Des exemples ? Les horaires d’ouverture d’une école, d’une crèche, d’une piscine communale, de commerces, d’administrations. Les agendas de collecte des déchets et encombrants. Ou encore la localisation des bulles à verre. Les communes mais aussi les intercommunales disposent ainsi de jeux de données qui peuvent être très utiles, comme simples sources d’informations ou comme ingrédients pour le développement de nouveaux services, solutions ou applications.

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